Édition du jeudi 12 avril 2018
L'Agence France locale dépasse ses objectifs pour 2017
L’Agence France locale (AFL), qui finance les investissements des collectivités territoriales et est gérée par celles qui en sont membres, a publié un nouveau bilan positif pour l’année 2017 puisqu’elle a atteint l’équilibre financier au cours de l’exercice, ce que ses dirigeants n’attendaient pas avant 2020.
« La montée en puissance de l’Agence s’est faite au-delà de nos prévisions et du plan d’affaires adopté, qu’il s’agisse du nombre de membres, des contributions initiales et du montant des emprunts délivrés », se félicite auprès de Maire info Jacques Pélissard, qui a retrouvé en juin dernier la présidence du conseil d’administration de la Société territoriale de l’AFL, dont il a été l’un des fondateurs en tant que président de l’AMF. L’AFL conserve en effet une note à long terme de Aa3 auprès de l’agence Moody’s, avec des perspectives stables.
Cinquante nouvelles collectivités ont rejoint l’agence en 2017, et d’ores et déjà, une nouvelle augmentation de capital en février 2018 a porté le nombre de ses adhérentes à 249, avec un capital social de 142 millions d’euros pour la Société territoriale – qui est la maison mère de l’Agence, dont les collectivités membres sont actionnaires exclusives.
L’AFL accueille désormais en son sein presque la moitié des métropoles (dix en tout), cinq communautés urbaines, seize communautés d’agglomération, 25 communautés de communes, 179 communes et également deux régions et sept départements, dont le dernier en date est la Seine-Saint-Denis, qui a adhéré avec ses 1,57 million d’habitants, en même temps que la commune de Corbel (Savoie), 157 habitants.
« Les collectivités de toutes tailles nous rejoignent, et les encours de prêts augmentent sans dégradation de notre note moyenne, ce qui prouve que les collectivités sont investies dans une gestion de qualité », souligne Jacques Pélissard.
« Les engagements de crédits de l’AFL ont progressé en 2017 de 63 % à près de 1,7 milliard d’euros (1,669 exactement, NDLR), portés par le développement soutenu de l’actionnariat », détaille l’agence dans son bilan, affichant un résultat brut d’exploitation positif à 156 000 euros, « en raison de la progression du produit net bancaire (PNB) et de la bonne maîtrise des charges d’exploitation ». Comme le rappelle Jacques Pélissard, « l’agence n’a pas de frais de structure lourds ni de frais de prospection ou d’implantation sur le territoire », sa gestion en étant directement assurée par les collectivités adhérentes. Les nouveaux engagements de crédit avec les collectivités locales membres pour l’année 2017 se sont élevés à 722,5 millions d'euros contre 545,5 millions d'euros au cours de l’exercice 2016.
Pour Yves Millardet, président du directoire de l’AFL, celle-ci « est en route pour atteindre les objectifs de son plan 2021, à savoir un montant de promesses d’apport en capital de 200 millions d’euros et un encours de crédit de 4 milliards d’euros », l’objectif étant donc de continuer à attirer de nouveaux membres à « un rythme élevé ».
L’objectif des collectivités fondatrices de l’AFL était d’occuper à terme le quart du marché du financement des collectivités territoriales. À l’heure actuelle, elle en représente 4 %, et cette part continue à augmenter. « Dans le climat actuel de taux bas et de concurrence difficile, nous tirons très bien notre épingle du jeu », conclut Jacques Pélissard.
« La montée en puissance de l’Agence s’est faite au-delà de nos prévisions et du plan d’affaires adopté, qu’il s’agisse du nombre de membres, des contributions initiales et du montant des emprunts délivrés », se félicite auprès de Maire info Jacques Pélissard, qui a retrouvé en juin dernier la présidence du conseil d’administration de la Société territoriale de l’AFL, dont il a été l’un des fondateurs en tant que président de l’AMF. L’AFL conserve en effet une note à long terme de Aa3 auprès de l’agence Moody’s, avec des perspectives stables.
Cinquante nouvelles collectivités ont rejoint l’agence en 2017, et d’ores et déjà, une nouvelle augmentation de capital en février 2018 a porté le nombre de ses adhérentes à 249, avec un capital social de 142 millions d’euros pour la Société territoriale – qui est la maison mère de l’Agence, dont les collectivités membres sont actionnaires exclusives.
L’AFL accueille désormais en son sein presque la moitié des métropoles (dix en tout), cinq communautés urbaines, seize communautés d’agglomération, 25 communautés de communes, 179 communes et également deux régions et sept départements, dont le dernier en date est la Seine-Saint-Denis, qui a adhéré avec ses 1,57 million d’habitants, en même temps que la commune de Corbel (Savoie), 157 habitants.
« Les collectivités de toutes tailles nous rejoignent, et les encours de prêts augmentent sans dégradation de notre note moyenne, ce qui prouve que les collectivités sont investies dans une gestion de qualité », souligne Jacques Pélissard.
« Les engagements de crédits de l’AFL ont progressé en 2017 de 63 % à près de 1,7 milliard d’euros (1,669 exactement, NDLR), portés par le développement soutenu de l’actionnariat », détaille l’agence dans son bilan, affichant un résultat brut d’exploitation positif à 156 000 euros, « en raison de la progression du produit net bancaire (PNB) et de la bonne maîtrise des charges d’exploitation ». Comme le rappelle Jacques Pélissard, « l’agence n’a pas de frais de structure lourds ni de frais de prospection ou d’implantation sur le territoire », sa gestion en étant directement assurée par les collectivités adhérentes. Les nouveaux engagements de crédit avec les collectivités locales membres pour l’année 2017 se sont élevés à 722,5 millions d'euros contre 545,5 millions d'euros au cours de l’exercice 2016.
Pour Yves Millardet, président du directoire de l’AFL, celle-ci « est en route pour atteindre les objectifs de son plan 2021, à savoir un montant de promesses d’apport en capital de 200 millions d’euros et un encours de crédit de 4 milliards d’euros », l’objectif étant donc de continuer à attirer de nouveaux membres à « un rythme élevé ».
L’objectif des collectivités fondatrices de l’AFL était d’occuper à terme le quart du marché du financement des collectivités territoriales. À l’heure actuelle, elle en représente 4 %, et cette part continue à augmenter. « Dans le climat actuel de taux bas et de concurrence difficile, nous tirons très bien notre épingle du jeu », conclut Jacques Pélissard.
E.G.E.
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